Editorial de Mai 2016

TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE

A présent que le printemps devrait avoir le bon goût de s'aligner sur la philosophie occidentale qui aime prôner que tout est bien dans le meilleur des mondes, le soleil ne saurait plus trop tarder à venir nous réchauffer les épaules. Normalement, à part Emmanuel Macron, qui devrait avoir le bon goût de cesser de parler de sa famille, et les sentiments étalés des lanceurs d'alerte à propos des magouilles financières pour que « la haute » échappe aux impôts, ( en théorie dus par tous, certes, mais moralement dus, essentiellement, par « la classe moyenne »), tout va presque bien !

 

Vous n'avez pas été sans remarquer que ces braves lanceurs d'alerte, outre de perdre leur emploi, risquent 10 ans de prison...et que les magouilleurs-camoufleurs ne font ni officiellement ni officieusement parti de ceux qui courent les risques ! Les journaux n'en parlent même pas, c'est dire à quel point ce serait bête de l'évoquer !

 

Parlons de la peine de mort, tiens ! C'est très opportun de parler de cette barbarie, indigne de nos mœurs évoluées.(Rassurez-vous, la peine de mort n'est pas plus prévue pour les lanceurs d'alerte que pour les autres, c'est déjà pas mal...et il n'est pas davantage prévue de peine de mort, non plus, pour les agriculteurs victimes de pesticides et qui s'en plaignent. Et, ce qui prouve bien l'équité de nos lois : il n'y a pas (encore pas) de peine de prison prévue pour ces derniers...on estime que leur maladie, c'est une peine suffisante)...

 Enfin, à propos de « peine de mort », personne n'envisage sérieusement, ici, dans notre belle nouvelle Europe – je n'ose dire dans notre « belle France », car à présent, c'est désuet – personne n'envisage encore, sérieusement cette phrase dissonante et choquante pour des oreilles d'esthète, appartenant à ceux qui ont le cœur forcément accroché dans le bon sens.

Je pense que vous êtes au courant, d'ailleurs : il suffit de vendre des armes à ceux qui, savamment et énergiquement, sauront tuer à votre place : enfants, hôpitaux, habitants terrorisés, agonisants : ce n'est jamais le vendeur d'arme qui est responsable, c'est toujours l'acheteur. D'ailleurs, à présent, avec toutes ces transactions, sait-on seulement, au juste, qui a vendu, et qui a acheté !? J'admets que ceux qui sont dans le secret des Dieux, au point de manipuler sur leur ordi ce genre de listes secrètes, doivent au moins risquer 20 ans à la place de 10, après divulgation de ces secrets d'état. Mais que dis-je !? Pourquoi entretenir pendant 20 ans ce genre de perturbateurs entre 4 murs aux frais de la Princesse !? Un petit cercueil miniature, et des motards passant au bon endroit au bon moment devrait normalement suffire.

 

Vous avez dû constater que les politiques détestent avant tout les remous et les vagues. (Perso, je suis mal vue, en tant que lanceuse d'alerte de risques de pollution dans ma commune...et même ailleurs, figurez-vous...mais c'est une autre histoire...)...(vraiment!?)

 

Donc tout va bien Madame la Marquise.

 

Mais pour finir , je reprends le thème « Emmanuel Macron »...et son « mauvais goût » de nous avoir entretenu de sa famille : Bâââfff ! Ce n'est pas mieux, dites-moi, François Hollande, casqué, qui se rend discrètement chez sa maitresse, suivi à son insu d'un cortège de journalistes !? (Personne n'aurait l'idée de penser que c'est lui qui, par personne interposée, a alerté les journalistes !...Ouahhh ! Idée perverse!!)

 

N'est-ce pas mieux, pour finir, une discrétion à la DSK !? (Normalement, il aurait dû, d'ailleurs, se présenter, avec un peu de chance, aux dernières élections, pour la présidence, aux côtés de qui vous savez.) En fait, c'est la faute des journalistes s'il n'a pas pu le faire. Car, du point de vue capacité (je parle de capacités de gérer la grande finance, bien sûr...), il était à la hauteur. Et c'était un homme discret, qui n'aurait jamais risqué d'être traduit devant un tribunal avec 10 ans en suspens pour lancer des alertes!)

Vous savez bien : il avait même, dans sa grande discrétion, évité de dénoncer la femme de chambre qui l'avait violé, un certain matin, dans une chambre d'hôtel, du côté de la pudibonde Amérique...

Attention : «j'ai bien dit : « qui l'avait violé ». Et je n'ai pas dit « qu'il avait violé ». Dans notre monde très civilisé, et point barbare, les nuances, ça compte !

                                                            

 La Présidente de Cancer-Espoir

(Qui ne fera jamais de politique...pas assez douée pour...)

                                  

Simone Schlitter