Réponse à l'Édito de Mr le Maire dans "Grain de Zouff"

Pour suivre l'avancée de notre pétition, jour après jour, contre ce projet, veuillez cliquer sur ce lien.

Tout d'abord je suis heureuse de voir le beau travail de composition de ce « Grain de Zouff n° 23 », et j'ai pris plaisir à y reconnaître moult personnes connues, et à y voir mentionnées, avec photos à l'appui, les belles réalisations des associations.

 

A ce propos, une 1ère question : pouvez-vous me dire ce qu'il convient de faire exactement, outre le fait de vous envoyer en son temps toute documentation utile, pour paraître dans votre bulletin annuel, en tant qu'association qui  a son siège à Zoufftgen, et qui est dûment inscrite au tribunal d'instance de Thionville sous vol 49, folio 142 ? Je veux bien croire que notre assoc. est, depuis le début de la pétition que vous savez, suffisamment connue à présent, et que sa reconnaissance en tant qu'association d'intérêt général lui confère suffisamment de crédit sans qu'il soit indispensable de figurer, de plus, dans votre bulletin municipal, mais j'avoue que dès lors certains habitants peuvent être amenés à

se poser la question suivante : « Est-ce que l'organisation d'une pétition, par elle-même, est susceptible d'entraîner une certaine discrimination ?

 

Ou bien alors peut-être que notre association figure bien dans votre présent bulletin, mais avec une écriture si minuscule qu'elle a échappé à la recherche ?!

 

Mais, en vous relisant attentivement, je note et souligne vos propres termes : « Je profite de cet édito pour aborder le sujet de la pétition qui a circulé sur notre commune... »

Là aussi, nous ne sommes pas cités...(la pétition, douée de vélocité, a circulé « toute seule » !) Pourquoi donc vous gêner, Mr le Maire, de prononcer notre nom !? : Association Cancer-Espoir !? Ce n'est quand même pas un gros mot !?

 Vous profitez donc de votre Edito pour aborder le sujet de la pétition...

 

Alors là, Mr le Maire, c'est particulièrement aimable à vous ! Heureusement que« Grain de Zouff » existe, de cette façon vous daignez – enfin – répondre (ne serait-ce que très partiellement) à l'inquiétude de certains, une fois par an ! Quant à la pétition « qui a circulé », elle ne s'autodirigeait pas comme les drônes, elle était bel et bien entreprise par voie humaine, et – pour le cas où quelqu'un l'ignorerait, eh bien, disons-le haut et fort – ce n'est pas un gros mot : elle était véhiculée par notre association Cancer-Espoir, dont l'un des buts principaux est l'éducation du public à l'hygiène de vie et à la santé.

 

Dans votre réponse, je relève certaines bizarreries et étrangetés ! Je souligne vos propos:

 

A propos du projet de décharge « qui aurait pu accueillir les pires déchets du monde – il est permis de supposer qu'il s'agit du dossier de Mr WOLF Pascal, déposé en préfecture – vous poursuivez ainsi :

« Notre position est claire et se résume en cette phrase : le conseil municipal, en 2004/2005 a interdit ce type de décharge sur notre ban communal à travers notre PLU. Point. »

Non, virgule ! Pas point , Monsieur le Maire! :

Je commente :

- « Les pires déchets du monde »:

 amiante, laines de verre et de céramique, bois plombés, plastiques, peintures au plomb , terres polluées (par exemple par des hydrocarbures, etc.) ne sont pas spécialement « les pires déchets du monde » – inutile d'en rajouter... ce n'est pas cette caricature qui empêchera la réalité d'exister! Il s'agit bien de déchets courants dans notre monde actuel. 

Au mois de septembre – notre pétition venait de débuter  (elle n'est d'ailleurs nullement terminée... nous attendons de meilleurs conditions météo) nous sommes venus à DEUX vous trouver en mairie, et vous nous avez communiqué ceci  (à propos de la demande de Mr Wolf Pascal) :

 

vous n'aviez pas encore donné votre avis à la préfecture, mais « cet avis serait réservé ». Ce sont vos propres paroles. Or, comment peut-il être question de donner – ou non – un avis, alors que la question est tranchée d'avance !?: » LE PLU interdit un tel projet, point !? ». Comment se fait-il qu'en tant que maire de la commune, vous ayez pu ignorer alors l'existence de cette interdiction dans le PLU de notre commune ( prise depuis 2004/2005!? Et si vous ne l'ignoriez pas, comment avez-vous pu nous faire part de l'incertitude dans laquelle vous vous trouviez quand à l'avenir de ce projet !? Puisque la certitude existait de cette impossibilité !?

Quelque temps plus tard, me cotoyant – par hasard -vous m'avez affirmé : »la pétition est devenue inutile, car le PLU de Zoufftgen interdit le projet – très curieux donc que vous ne l'ayez appris qu'à ce moment-là.

 

 

Réjouissons-nous néanmoins de cet état de chose... Joie qui fut brève  – car – à la même occasion, vous m'avez appris (ce que j'ignorais...) : que n'importe quel propriétaire de la commune avait le droit de faire combler son terrain si l'apport ne dépassait pas 2 m de haut...et que dans ce contexte, oui, il n'y avait nul besoin d'autorisation préfectorale, ou municipale, et vous avez admis que le problème engendré par le passage de camions (ou autres engins) pourrait s'avérer tout à fait réel...et gênant !

 

Après contrôle des lois, je constatai qu'effectivement cela était légal, et que cela pouvait être la porte ouverte à une pollution absolument incontrôlée  produite par le seul passage intempestif de camions ( ou autres engins)...et dès lors il devenait urgent de continuer notre pétition !

Nous en sommes-là... Depuis, vous avez daigné m'écrire qu'une motion avait été  votée en mairie pour interdire aux camions au-dessus d'un certain tonnage le passage au-delà du passage à niveau n° 11. Et vous en avez conclu – à tort – qu'il n'y avait donc plus lieu pour moi de m'inquiéter. Semblant assimiler cette motion – qui n'est qu'un simple vœu exprimé – à une OBLIGATION – laquelle

est introduite par un arrêté. Je vous l'ai fait en son temps remarquer – et depuis – nous attendons – tous les signataires de la pétition (380 présentement), et moi-même votre décision. Votre présent Edito – enfin – veut bien nous la communiquer : «  pour l'arrêté, C'EST NON ! »

 

Vous justifiez ce refus en évoquant :

le risque, pour des agriculteurs, de se voir verbaliser avec des engins trop lourds...au-dessus de 19 T. Il est parfaitement possible d'envisager une dérogation donnée nommément aux (rares) propriétaires-agriculteurs exploitant sur le ban de Zoufftgen, avec dessus, l'immatriculation des engins concernés... et répondre à cet argument en prétendant : « je ne peux pas placer un agent pour contrôler 24 h sur 24 et à tous les coins de rue » ne tient pas la route, car dès lors qu'un tel arrêté serait pris, aucune entreprise de BTP sérieuse ne se hasarderait plus « là où il ne faut pas ». Et tous l'on bien compris : un contrat de dépôt ne se réalise plus après une interdiction de ce type

 

Il est AUSSI possible à un maire d'interdire les creusements ou rehaussements de terrains dans certaines limites de superficie, ce qui empêcherait tout système du genre craint à se mettre en place...

 

On peut réellement se demander, Mr le Maire, pourquoi vous êtes si réticent. Les intérêts du BTP, sans vouloir le moins du monde en discuter le caractère légitime, vous semblent-ils tellement plus importants que ceux des habitants de Zoufftgen !?

 

Vous vous engagez, nous dites-vous, à ce que les chemins et routes de la commune restent en bon état... Autrement dit, les mesures de police que vous répugnez à prendre au niveau du contrôle « au-dessus ou en dessous de 19 T », vous l'envisagez pour stopper les engins dès qu'ils auront abîmé un trottoir en tournant trop court, et trop lourd... ?! Quant aux chemins de la commune, ils ne seront pas abîmés, et pour cause, puisque les entreprises de BTP, trop heureuses de payer les propriétaires pour que ceux-ci acceptent leur déchets, vont bien évidemment refaire les chemins à leur frais – ainsi que cela fut fait il y a 4 ans ! Par contre, personne ne viendra avec des filtres à air pour dépolluer après le passage des camions... ou des tracteurs – avec ou sans remorques – personne ne viendra régler la circulation lorsque les voitures – et camions – et remorques – feront du surplace le matin – et du matin au soir ...(Rappel : 90 000 camions pour 4,5 ha sur 2m de haut...)

 

Juste un mot pour votre « terre », terme auquel vous tenez absolument : les BTP sont susceptibles de véhiculer des déchets multiples, c'est si vrai qu'ils prennent la peine – eux – de nous tenir au courant :

 

Lien :http://www.fntp.fr/upload/docs/application/pdf/2015-03/guide_des_dechets.pdf

On envisage mal de placer un agent municipal à côté de chaque camion ou remorque, avec, dans une main, son calepin de contravention, et dans l'autre, le matériel pour analyse des « terres »...

Mais, ainsi que de nombreux habitants me l'ont confié :

« même pour de la simple terre, on en veut pas, du passage des camions (et similaires, avec ou sans remorques) »

 

Lettre ouverte écrite le 31 janvier 2016 et publiée présentement sur notre site

par

La Présidente de Cancer-Espoir

Simone Schlitter